dimanche 31 mai 2020

Jeudi 20 janvier 1790, élection du maire Louis Théodore Bechuat



L'an 1790 le jeudy 20 du mois de janvier  heure de neuf du matin, l'assemblée générale des électeurs actifs de la communauté de Radonvilliers ayant été convoquée en l'église paroissiale du dit lieu pour la formation et composition de la nouvelle municipalité en application de l'instruction de l'assemblée nationale du 14 du mois de décembre dernier...

Par 83 voix sur 87, l'avocat Louis Théodore Bechuat a été proclamé Maire après quoi les billets ont été brulés.
Louis-Théodore Bechuat, baptisé le 12 6 janvier 1754 àDienville, fils de Pierre Bechuat et Marguerite Lottin,, décédé le 20 mars 1844 à Vitry le François.

samedi 30 mai 2020

Jean-Baptiste Richard, maire de Radonvilliers



Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers



    
Serment du 10 octobre 1814


Né le 3 avril 1788 à Dienville,  décédé le 20 juillet 1850 à  Paris
Marchand de bois, lexicographe, politologue
Maire de Radonvilliers (1814-1815, 1821-1826) ,  chef de bataillon de la  Garde nationale du canton de Dienville (1832), 

Fils d’un huissier, notaire, marchand de bois de Dienville ; il épouse en 1811, l'une des filles de Louis-Théodore Bechuat, avocat, propriétaire  terrien, maire de Radonvilliers , administrateur du département de l’Aube en 1790. 

Opposant politique sous la Restauration, il soutient la Révolution de 1830 et il est déçu par la Monarchie de Juillet. Membre de plusieurs associations : « Aide-toi le ciel t’aidera », «  Association pour la liberté de la presse ».  Il est l’un des actionnaires du journal « Le Progressif de l’Aube » dirigé par Jean Soleil Saint Amant.
Il poursuit son combat politique par l’écriture avec  ses « Dictionnaires de mots nouveaux, enrichissement de la langue française » dans lesquels il diffuse ses idées comme plusieurs lexicologues du XIXème siècle et par des brochures d’analyse et de propositions politiques entre 1842 et 1848.
Ses écrits semblent avoir eu  plus de répercussion dans la presse parisienne que dans celle de son département d’origine.
Sa dernière brochure, au titre prémonitoire, est publiée en janvier 1848 avant la Révolution de février. Elle est intitulée « Les causes d »une révolution. Un gouvernement représentatif et un mode électoral national ».
En dépit de l’annonce d’un programme ambitieux de publication,  aucune œuvre postérieure n’a été retrouvée.
 Soucis financiers, problème de santé ou difficultés à trouver sa place dans un paysage politique troublé ?
Sa femme décède à Radonvilliers le 22 décembre 1860.