dimanche 29 septembre 2019

Les travaux sur la côte de l'Arméat en 1869





L’an 1869 le neuf du mois d’octobre le conseil municipal de Radonvilliers a été convoqué par son maire. M. Mielle.
Le Maire soumet au conseil un rapport établi par M. Thuillier agent voyer cantonal qui établit l’urgence de faire exécuter des remblais aux abords des culées en pierre du pont de Brienne la Vieille, et que la terre pourrait être utilement prise sur la côte de l’Arméat qui se trouve en partie sur le territoire de Radonvilliers.
Le conseil municipal de Brienne la Vieille demande l’autorisation de prendre les terres sur la côte de l’Arméat faisant partie du territoire de Radonvilliers et a voté une somme de 500 francs pour l’exécution des travaux.
Le maire de Radonvilliers rappelle que la rampe de l’Arméat est très rapide sur une portion de 300 mètres après le sommet et que si la terre était extraite près de Brienne la Vieille la déclivité de la côte serait encore plus prononcée et la circulation rendue encore moins facile.
Il propose donc au conseil municipal de Radonvilliers de s’associer aux travaux de Brienne la Vieille et de voter une somme de 1000 francs dont 800 seraient utilisés pour extraire de la terre du sommet de l’Arméat pour contribuer  au renforcement des culées du pont et obtenir un nouvel encaissement de la côte de l’Arméat  réduisant la pente et 200 francs pour utiliser une partie de la terre enlevée afin de réparer  dans le secteur des vignes le chemin dit des grèves.
Le conseil adopte cette proposition. La somme de mille francs sera prise sur les fonds libres de la commune.

 Actuellement, le point culminant du "sommet montagneux" de l'Arméat est à 154,2 mètres

Origine du mot Arméat