L’an 1869 le neuf du mois d’octobre le conseil municipal de
Radonvilliers a été convoqué par son maire. M. Mielle.
Le Maire soumet au conseil un rapport établi par M. Thuillier
agent voyer cantonal qui établit l’urgence de faire exécuter des remblais aux
abords des culées en pierre du pont de Brienne la Vieille, et que la terre
pourrait être utilement prise sur la côte de l’Arméat qui se trouve en partie
sur le territoire de Radonvilliers.
Le conseil municipal de Brienne la Vieille demande l’autorisation
de prendre les terres sur la côte de l’Arméat faisant partie du territoire de
Radonvilliers et a voté une somme de 500 francs pour l’exécution des travaux.
Le maire de Radonvilliers rappelle que la rampe de l’Arméat est
très rapide sur une portion de 300 mètres après le sommet et que si la terre
était extraite près de Brienne la Vieille la déclivité de la côte serait encore
plus prononcée et la circulation rendue encore moins facile.
Il propose donc au conseil municipal de Radonvilliers de s’associer
aux travaux de Brienne la Vieille et de voter une somme de 1000 francs dont 800
seraient utilisés pour extraire de la terre du sommet de l’Arméat pour contribuer au renforcement des culées du pont et obtenir
un nouvel encaissement de la côte de l’Arméat réduisant la pente et 200 francs pour utiliser
une partie de la terre enlevée afin de réparer
dans le secteur des vignes le chemin dit des grèves.
Le conseil adopte cette proposition. La somme de mille
francs sera prise sur les fonds libres de la commune.
Actuellement, le point culminant du "sommet montagneux" de l'Arméat est à 154,2 mètres
Origine du mot Arméat
Actuellement, le point culminant du "sommet montagneux" de l'Arméat est à 154,2 mètres
Origine du mot Arméat